quels sont les taux d assurance prêt immobilier

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Quels sont les taux d’assurance crédit immobilier? 

Le coût de l’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à un tiers du coût total d’un prêt immobilier : une bonne raison de bien choisir son assurance emprunteur pour obtenir le meilleur prix. Comment pouvez-vous faire cela ? En comparant les devis en fonction du TAEG, le taux annuel d’assurance en vigueur. 

Comment sont calculés les taux d’assurance emprunteur ?

L’âge et l’état de santé du demandeur constituent une base importante pour le calcul du taux de l’assurance emprunteur.

Chacune est associée à un niveau de risque accru à mesure que le demandeur vieillit. Pendant les 12 premiers mois de remboursement, les primes augmentent.

Toutefois, ils diminuent sensiblement les années suivantes, à mesure que le capital restant diminue. Le calcul varie également en fonction du type de contrat (assurance collective ou individuelle).

Quel est le rôle du taux sur le coût de votre assurance ?

Depuis octobre 2014, le TAEG (taux annuel effectif global) entre obligatoirement dans le calcul du coût des assurances. Dans le cas des prêts immobiliers, le calcul inclut également les frais bancaires, ce qui permet de déterminer le TAEG (taux annuel effectif global) du prêt. Le TAEG permet de comparer différents contrats d’assurance (en fonction du montant du prêt ou du capital restant dû).

Un exemple permettra de clarifier l’impact des taux sur le coût de l’assurance. Prenons l’exemple d’un prêt hypothécaire de 200 000 € à 3,5 % sur 20 ans. Le taux d’assurance-crédit est fixé à 0,4 %. Si ce taux est appliqué au montant du prêt, la prime d’assurance est estimée à 16 000 € pour toute la durée du prêt (200 000 € x 0,4 % x 20 ans = 16 000 €).

A noter que pour les calculs basés sur le capital initial, le taux de prime moyen permet d’estimer plus facilement le coût de l’assurance puisqu’il suffit de l’ajouter au taux d’intérêt.

Les calculs impliquant des paiements mensuels peuvent également être utilisés pour mesurer le coût de l’assurance par rapport aux tarifs. La mensualité est obtenue en multipliant le montant total du prêt par le taux d’assurance et le pourcentage du prêt assuré. Le résultat est divisé par 12.

Par exemple, un emprunteur de 30 ans ayant un prêt hypothécaire de 100 000 € sur 20 ans, assuré à 100%, paie 8,33 € par mois (100 000 x 0,10% x 100%/12). Ce calcul correspond à une cotisation fixe pour toute la durée du mandat.

Dans le cas de cotisations variables (assurance individuelle), on utilise le taux d’assurance moyen. En effet, il est révisé annuellement en fonction de la durée restante du prêt et de l’âge de l’emprunteur. Le taux moyen de l’assurance-crédit doit donc être pris en compte pour comparer les contrats d’assurance.

Sur le plan financier, les meilleurs contrats d’assurance emprunteur ont les taux de cotisation les plus bas.

L’impact du taux d’assurance emprunteur sur le coût total d’un crédit immobilier

Les taux de l’assurance emprunteur varient de 0,09 % à 0,65 % du capital emprunté annuel. On estime également qu’elle représente entre 1 % et 1,4 % de la mensualité. Son impact sur le coût total d’un crédit immobilier est donc variable, selon le profil de risque de l’emprunteur et le type de contrat, collectif ou individuel.

Par ailleurs, la baisse des taux de crédit immobilier a augmenté la part de l’assurance groupe dans le coût total du prêt. Si l’on se réfère à l’exemple d’un prêt immobilier de 200 000 € avec un taux d’intérêt de 2,7 % sur 20 ans, ce type de contrat représente au maximum 25 % du coût total du prêt (contre 14,5 % en juin 2012 et 11 % en novembre 2008, avec des taux d’emprunt respectifs de 4,30 % et 5,40 %).

Ces calculs sont basés sur le taux moyen des primes d’assurance de groupe publié par les banques, qui est de 0,36%. Il est donc préférable de prendre à cœur l’impact sur le coût total d’un prêt hypothécaire et de jouer sur votre avantage concurrentiel. Les tarifs des assurances individuelles sont en fait plus avantageux. Ils peuvent être aussi bas que 0,25 % ou même 0,10 %. …… avec la même garantie …….

La méthode d’application varie également en fonction du type d’assurance. En effet, la loi Lagarde 2010 permet aux emprunteurs de choisir entre une assurance collective et une assurance individuelle.

La première option, proposée par le prêteur, consiste à calculer un taux d’assurance hypothécaire en fonction du montant du prêt. Par conséquent, le taux d’intérêt (qui est fixé par la banque) reste constant pendant toute la durée du prêt.

L’estimation du coût total du prêt passe donc par la détermination des mensualités moyennes. Ils sont obtenus en multipliant le taux de l’assurance emprunteur par le montant emprunté. Le résultat ainsi obtenu est divisé par 12.

La deuxième option induite par la délégation d’assurance (assurance personnelle) est plus favorable en termes de coût total du prêt hypothécaire. Le calcul du taux d’assurance est généralement basé sur le capital restant dû. Il est fait référence à un tableau d’amortissement et le taux est ensuite révisé à la fin de la période de 12 mois.

Le TAEA, l’indicateur du coût d’une assurance emprunteur

Le crédit immobilier a son TAEG, l’assurance emprunteur son TAEA. On parle de taux annuel effectif d’assurance (TAEA) dans le cadre de l’assurance de prêt immobilier, à ne pas mélanger avec le taux annuel effectif global (TAEG) qui s’applique à un crédit. Le décret n° 2014-1190 du 15 octobre 2014 fixe d’ailleurs la méthode suivante pour obtenir le premier à partir du second :
TAEA = TAEG avec assurance – TAEG hors assurance.
À savoir : à garanties équivalentes, le TAEA permet de comparer les offres d’assurance de prêt.

Quels critères entrent en compte dans le taux de l’assurance de prêt ?

De nombreux critères influent sur le TAEA :

  • l’âge ;
  • la situation professionnelle ;
  • l’état de santé ;
  • la durée du prêt.

En fonction de la garantie, la situation idéale pour un taux d’intérêt bas est celle où l’assuré a moins de 30 ans, a un contrat de travail à durée indéterminée, est non-fumeur, est en bonne santé et s’engage pour un prêt immobilier à court terme (moins de 20 ans) : il peut espérer un taux d’intérêt inférieur à 0,10% par an. À l’inverse, une personne de plus de 50 ans, qui n’a pas de contrat à durée indéterminée, qui fume, qui souffre d’un problème de santé quelconque (diabète, mal de dos, etc.) et qui s’engage sur un prêt de 25 ou 30 ans verra son TAEG s’envoler à plus de 1 %. Un fumeur retraité peut voir son taux dépasser 2 %.

TAEA : quel impact sur le coût total du crédit ?

Pour un crédit immobilier de 150 000 € sur 20 ans par exemple, avec un TAEG à 1,6 % et un TAEA standard à 0,4 %, le coût total du crédit dépassera 37 000 €, dont 12 000€ d’assurance, soit 32 % environ. Pour le même prêt à assurer :

Capital initial ou restant dû : quelles conséquences sur le taux ?

Les apports fixes pendant toute la durée de remboursement du prêt, c’est-à-dire calculés sur la base du capital initial, bénéficient d’un taux d’intérêt similaire du premier au dernier mois de versement. Ce n’est pas le cas lorsque les cotisations d’assurance emprunteur sont calculées sur la base du capital restant dû : le taux est plus élevé. Cependant, au fur et à mesure de l’adaptation des remboursements les plus faibles, la mensualité est progressivement réduite, assurant ainsi un coût total de l’assurance emprunteur plus faible.

Comment faire baisser le taux de son assurance ?

Pour réduire vos tarifs d’assurance, il est conseillé de recourir aux services d’un courtier tel que Meilleurtaux. Ce professionnel sera en mesure de vous fournir différents devis du marché auprès de différentes compagnies d’assurance.

Dans le cas d’une assurance de groupe, le courtier pourra également vous aider à obtenir un « geste commercial » afin d’obtenir des taux d’assurance hypothécaire plus bas. Cet expert vous conseillera sur le principe des quotas qui vous permettront de protéger votre conjoint dans le cadre d’un prêt immobilier avec un co-emprunteur.

Les emprunteurs ont également la possibilité de bénéficier de la concurrence grâce à la législation actuelle. La loi Lagarde permet, entre autres, le libre choix du contrat d’assurance emprunteur.